BONNIE ★ No need to change me, cause nothing's gonna save me.

Nom(s) Wakefield
Prénom(s) Bonnie
Jour et mois, lieu de naissance 12 mai 1987, à New York
Age 24 ans.
Nationalité Américaine.
Origines None.
Statut Very single.
Occupation professionnelle Etudiante en double cursus philosophie-journalisme. Officiellement serveuse tout l'été dans les Hamptons, officieusement strip-teaseuse.
Groupe Les pauvres, bordel.

TEN THINGS WE'D LOVE TO HEAR ABOUT YOU.

Bonnie a vécu toute sa vie à Southampton, sa mère officiant comme infirmière à l'hôpital de la ville. Depuis qu'elle est étudiante, elle n'y revient que chaque été. Très honnêtement ? Le lieu de villégiature préféré de l'élite de la Côte Est ne lui manque pas une seule seconde.

Peu de ceux qui baveront devant Bonnie cet été se souviendront qu'ils étaient les premiers à la railler discrètement. Boulotte, toujours habillée d'un jean et d'un sweat shirt informe, les cheveux courts et d'un blond terne, Bonnie ne rentrait pas dans le moule. Et s'en fichait bien. Simplement, son cynisme et ses répliques mordantes en faisaient une Veronica Mars miniature, à savoir une fille qu'on méprisait et dont on se moquait... mais rarement en face. Et ça l'arrangeait bien. Simplement, durant l'année sa mère aux revenus modestes a gagné une lourde somme au Loto, entrant dans la catégorie des "nouveaux riches". Ce qui a été suivi d'une coupe de cheveux digne de ce nom imposée par Mrs Wakefield, puis d'un nouveau dressing composé de fringues sublimes dont Bonnie n'avait que faire et surtout, dans lesquelles elle ne rentrait pas. Une chose en entraînant une autre, le vilain petit canard s'est transformé en cygne durant l'année, mais ce n'est pas pour autant qu'elle a changé, loin de là.

Bonnie a toujours été plus proche de son père que de sa mère. Véritable garçon manqué étant enfant, elle préférait jouer au foot avec son paternel plutôt qu'à la poupée, au grand dam de sa mère qui supportait difficilement sa propension à salir et déchirer les robes qu'elle lui faisait porter. Malheureusement, son père est décédé d'un cancer alors qu'elle n'avait que treize ans. C'est à ce moment que Bonnie a pris énormément de poids, compensant la perte de cet être cher par la nourriture et infligeant à son corps des dommages dont elle n'avait que faire. Le décès de M. Wakefield a encore éloigné les deux femmes de la famille, qui ont eu un rapport très différent au deuil : la petite fille solaire et agréable qu'était Bonnie s'est renfermée sur elle et a éloigné d'elle tous ses amis, devenant cette fille cynique et détachée que l'on connaît aujourd'hui. Quant à sa mère, elle s'est jetée à corps perdu dans un nombre incalculable d'histoires foireuses avec les premiers hommes qui s'approchaient d'elle. Entre les riches hommes mariés du quartier et les malades en phase terminale de l'hôpital, Mrs. Wakefield a multiplié les aventures loufoques et destructrices, sous les yeux révulsés et méprisants de sa fille unique. En effet, Bonnie y voyait un manque de respect total envers son défunt papa. La jeune femme de vingt quatre ans continue à souffrir de cette absence et la plaie reste béante. Le fait que le dialogue entre la mère et la fille soit plus que délicat n'aide pas Bonnie à s'épanouir.

Légèrement marginale, Bonnie entend bien être la preuve que la beauté et l'argent ne change pas les gens, vraiment pas. Elle ne compte pas se compromettre et le fait que des chiens lubriques la reluquent plus que de raison lorsqu'elle avait l'habitude d'être transparente (ou appréciée à sa juste valeur pour d'autres qualités qu'un cul parfaitement roulé) la répugne plus que ça ne lui plaît. De toute façon, elle n'est nullement intéressée par la jeunesse dorée des Hamptons, qu'elle trouve frivole, stupide et odieuse en règle générale. D'ailleurs, depuis quelques années maintenant, la jeune femme rédige de façon anonyme une chronique satirique et incisive sur les moeurs désaxées de cette caste bien particulière au sein d'une gazette locale. Ne vous en faites pas, Bonnie compte continuer sur sa lancée cette année.

Bonnie refuse catégoriquement d'utiliser l'argent que sa mère a gagné au Loto. Déjà parce que la somme est indécente et qu'elle a transformé la tête de Lilian Wakefield en un melon gigantesque. Mais ce n'est pas tout. La belle blonde est indépendante et entend bien ne devoir rien à personne. C'est pourquoi, en plus de son job de tutrice à l'Université de Yale où elle étudie, elle travaille chaque été depuis ses seize ans aux Hamptons. Pourtant, Bonnie devrait dilapider un peu cet argent au lieu d'en laisser le soin à sa mère de le faire. En effet, celle-ci a sombré dans une caricature d'elle même vulgaire, pitoyable et stéréotypée. Après s'être offert une villa au bord de mer, Mrs Wakefield l'a redécorée avec un mauvais goût effroyable. Le canapé zébré ? Check. Les huit minuscules chiens qui la suivent partout ? Aussi. La chirurgie esthétique ? N'en parlons pas. Les pieds fortement ancrés sur le sol, Bonnie est à mille lieux de ses frasques mais ne comprend pas que sa mère puisse s'y enfoncer, la laissant à la fois perplexe... et honteuse.

Au lieu d'officier comme serveuse dans le café où elle travaille chaque été pour une paye minable, Bonnie a eu le cran de répondre à une offre alléchante d'un club privé... pour des strip-tease. Danseuse depuis l'enfance, elle a tenté sa chance bien que l'idée de s'effeuiller devant une clientèle richissime et perverse la révulse profondément. Néanmoins, le salaire est attrayant et la discrétion, de mise. Entre la fausse identité (le club l'a renommée Silver), les perruques et le maquillage outrancier, il est délicat de reconnaître Bonnie derrière ce personnage torride crée de toutes pièces. Peut-être a-t-elle eu envie de ressentir sans se mouiller les effets que son nouveau corps désirable pouvait produire sur la gente masculine. Peut-être a-t-elle eu simplement envie de se rebeller quelque peu contre sa mère et ses nouvelles lubies en s'adonnant à quelque chose qu'elle réprouverait violemment. Sûrement un peu des deux. En tout cas, ce job d'été est loin d'être une fierté pour Bonnie tant il est à l'opposé de ses valeurs. Néanmoins, il lui permettra peut être d'éviter de devoir travailler durant l'année scolaire et de se consacrer entièrement à ses études. Ce qui n'est pas peu dire pour une jeune femme aussi studieuse qu'elle.

Contrairement à la plupart des jeunes de son âge, Bonnie ne s'intéresse pas du tout à l'amour et à tous ses dérivés. Elle s'est vaccinée très tôt contre ce sentiment, comprenant qu'il ne souriait pas aux gens comme elle, ni jolie, ni riche, et trop farouche pour être manipulable. Malgré que son physique se soit grandement modifié, son avis n'est pas prêt de changer : de toute façon, l'amour a l'air bien trop compliqué à gérer pour une passionnée comme elle, ressentant la moindre émotion bien plus fortement que quiconque. C'est pourquoi Bonnie a toujours refusé de s'impliquer, se limitant à quelques flirts sans importance.

Bonnie ne tient pas du tout l'alcool, mais alors pas du tout. C'est pourquoi elle ne boit très peu, voire jamais. De toute façon, elle n'apprécie pas franchement les soirées débauchées des Hamptons où personne ne semble avoir un autre but que celui des trois B - à savoir boire, bouffer, baiser, pas nécessairement dans cet ordre là. Lorsqu'il lui arrive de s'y rendre par un miracle, Bonnie s'en tient à un ou deux verres. Donnez-lui en plus et Britney Spears passera pour une demoiselle très distinguée à ses côtés. C'est peu dire.

Bonnie est végétarienne et a certains traits agaçants des post-hippies. Elle est bénévole dans un refuge des Hamptons l'été où elle promène les chiens et soigne les cheveux et officie le reste de l'année à New Haven (là où se trouve le campus de Yale) chez Action contre le Faim. Elle espère d'ailleurs partir en mission dans un pays d'Amérique Latine dès son diplôme obtenu. Pleine de principes que la plupart des êtres humains trouvent chiants comme la pluie, Bonnie ne fume rien d'autre que des cigarettes aux plantes, refuse de toucher de près ou de loin à de la viande, recycle ses ordures, consomme bio et équitable et n'hésite pas à manifester contre la déforestation et ce genre de choses.

Bonnie éprouve une fascination malsaine à l'égard des psychopathes à la personnalité complexe, aux tueurs en série aux modes opératoires morbides et à la violence en général. Elle possède un nombre de livres impressionnant sur l'analyse comportementale des plus grands psychopathes américains et aurait rêvé d'intégrer le FBI ou la CIA. Jugeant son rêve loufoque et irréalisable, elle a bifurqué vers le journalisme qui lui offrait plus de débouchés. Néanmoins, elle continue de se nourrir de psychologie comportementale et autres dérivés.

I MUST HAVE TOLD YOU ABOUT THIS.

Il était trois heures quinze lorsque le portable de Bonnie se mit à sonner. Elle avait pour habitude de l'éteindre la nuit, mais depuis que son père était atteint d'un des pires maux que la Terre avait inventé, il restait allumé nuit et jour, juste à côté de son oreiller. Depuis que son père était à l'hôpital - c'est à dire depuis plus d'un an - la petite blonde de treize ans vivait chez des amis de ses parents. Sa mère était infoutue de prendre soin d'elle dans ces moments difficiles et vivait quasiment à l'hôpital. Il fallait à Bonnie un environnement sain et stable et les Hastings lui apportait. C'est la voix tremblante qu'elle décrocha, d'un « Allô ? » tremblant. On ne lui téléphonerait pas aussi tard pour une bonne nouvelle n'est-ce pas ? On ne la dérangerait pas en plein milieu de la nuit pour lui dire que son papa était guéri était guéri et pouvait rentrer à la maison dès maintenant, right ? Bonnie sentait son coeur battre à tout rompre dans sa poitrine, tellement fort qu'il lui faisait mal. Elle avait l'impression qu'il se trouvait au bord de ses lèvres mais qu'elle ne pouvait pas déglutir pour lui faire reprendre sa place initiale, au creux de sa poitrine. « Bonnie, c'est le Dr. Santos à l'appareil. J'ai une très mauvaise nouvelle à t'annoncer : ton père - ». Tremblant de tout son corps, Bonnie avait laissé tomber le combiné sur le lit, ne pouvant en supporter davantage. De là, elle n'entendait plus le Docteur lui expliquer avec douceur que son père avait succombé à cette putain de leucémie. Elle n'entendait que des cris de détresse inhumains derrière le combiné. Sûrement sa mère qui venait de perdre pied. Elle ? Elle était sonnée. Groggy. Elle se sentait comme dans un putain de rêve. Où tout semble irréel, déformé même. Elle finit par s'extirper de ses draps, chancelante. Sans savoir ni quoi faire, ni où aller. Ni qui prévenir. Ca ne pouvait pas être vrai, putain. Son papa était le plus fort, non ? Ce n'était pas un cancer qui pouvait le terrasser ? Lui qui avait tordu le cou à chacun des monstres qui s'étaient un jour terrés sous son lit ou dans le placard... Ses pas mal assurés l'emmenèrent jusqu'à la chambre de Tristan, le fils de la famille. Il avait deux ans de plus qu'elle et il était à la fois un frère et un meilleur ami. Peut être Bonnie l'aimait-elle avec les premiers émois de l'adolescence, sincères et indestructibles. Néanmoins, elle n'en était pas sûre et ça aurait semblé si bizarre. Ils vivaient ensemble... « Bonnie ?! » marmonna le garçon encore ensommeillé tandis que Bonnie se glissait entre ses draps à ses côtés. C'est alors qu'elle le serra très fort dans ses bras, avec toute la force du désespoir. C'est là seulement, tandis que Tristan lui caressait lentement la tête qu'elle put laisser couler toutes les larmes qu'elle avait retenu. Elle n'aurait su dire combien d'heures elle pleura comme ça, jusqu'à tomber, épuisée de fatigue. Elle n'aurait su dire non plus qui la guida à l'hôpital, pour embrasser le front froid et désormais sans vie d'un père qui lui avait tant donné. Bonnie, si solaire et bavarde, était bien incapable de dire un mot. Elle se sentait immensément vide. Comme si, à partir de maintenant, plus rien n'aurait d'importance. Plus jamais. Son père était parti et une partie d'elle venait de s'envoler à ses côtés. Le coeur lourd, elle se laissa tomber à genoux, la tête sur le lit où le corps de son père reposait encore. Ses larmes mouillaient la main blafarde de son paternel tandis que Bonnie avait l'impression que le monde venait de s'arrêter de tourner. Sa mère ne vint même pas la voir. Dieu seul sait où elle était, après avoir hurlé sa rage et sa détresse à la face du monde.

Deux jours plus tard, ce fut l'enterrement. L'apothéose de l'horreur. Voir tous ces regards compatissants sur sa frêle silhouette endeuillée était bien plus qu'elle ne pouvait supporter. Bonnie était bien incapable de dire un mot et avait expressément fait savoir que la famille n'accepterait aucunes condoléances. C'était trop douloureux. Tristan avait été d'un soutien inébranlable. Le garçon était le seul dont elle acceptait la présence. Le seul qui parvenait à l'apaiser, quand le reste de la Terre - sa mère inclus - la mettait dans une rage sourde. Ils disaient tous comprendre. Mais qu'en savaient-ils, putain ? Que connaissaient-ils de la relation fusionnelle et particulière qui la liait à son père ?! Rien, bordel. Rien. Peut être n'avaient-ils jamais rien vécu d'aussi fort et ils se permettaient de dire qu'ils savaient ce qu'elle ressentait. Non, ils n'en avaient aucune foutue idée. Bonnie se sentait morte. Vidée. Comme si son père avait arraché un morceau de coeur de sa poitrine pour le garder en souvenir. Et c'était foutrement douloureux. Il paraît que les épreuves qui ne nous tuaient pas nous rendaient plus fort. Qu'en est-il de celles qui nous assassinent à moitié ? Qui nous laissent presque mort sur le bord de la route, avec une plaie béante à la place du coeur ? Bonnie avait l'impression que la plaie était arrosée à l'acide, afin qu'elle ne cicatrice jamais. L'on pouvait tout tenter, la plaie continuait de creuser sa route à travers sa chair, de la façon la plus douloureuse qui soit. Et cette souffrance sourde, personne ne pouvait la comprendre. Personne.

Bonnie ne voulait plus jamais éprouver ça. Jamais. Elle n'était pas assez forte pour subir de plein fouet une nouvelle fois cette détresse innommable. Il lui fallait se séparer des gens qu'elle aimait et qui l'aimait pour ne pas souffrir de nouveau. Elle allait commencer maintenant. Une semaine après l'enterrement, Bonne n'allait évidemment pas mieux. Mais il était temps que la mère et la fille se retrouvent et puissent faire le deuil, ensemble. Soudées. Bien sûr, cette vision idyllique du deuil n'arriva jamais. Néanmoins, elles y croyaient toutes deux. C'est pourquoi, Bonnie faisait machinalement ses valises, l'esprit ailleurs. Depuis le décès de son père elle ne vivait plus. Elle se contentait de regarder sa vie en tant que spectatrice, tandis qu'un robot avait pris possession de son corps pour se charger des tâches quotidiennes telles que se doucher ou ingurgiter bien plus de nourriture que son corps pouvait décemment le supporter. Alors qu'elle bouclait un sac de façon mécanique, Tristan fit son apparition sur le pas de la porte. Automatiquement, les prunelles bleues et brillantes de Bonnie vinrent accrocher sa silhouette. Et sans qu'elle ne puisse rien y faire, sa voix rauque et brisée s'éleva dans la pièce : « Je ne veux plus jamais te revoir Tristan. Plus jamais, tu entends ? » Son ton était laconique, pas mauvais. Elle voulait l'éloigner d'elle. Elle l'aimait trop pour prendre le risque de le perdre à son tour.

Malgré les visites du garçon, ses appels et autres e-mails lors de la première année de séparation, Bonnie ne répondit jamais. Et de la même façon, elle s'éloigna de tous ceux qui avaient pu la connaître, avant. Dorénavant, la petite fille solaire s'était fait la malle. La dureté de la vie l'avait assassinée, laissant place à une adolescente mal dans son peau et son corps bouffi, qui avait construit une carapace de cynisme et de sarcasmes si épaisse autour d'elle que plus jamais elle ne souffrirait de la perte d'un être cher.

GOD, YOU'VE MISTAKEN ME.

Pseudo/prénom Clyde again, je vous envahis je me sens bien ici
Age réel /
Avatar Amanda S. j'ai vu qu'elle se libérait ce soir.
Où avez-vous connu le forum ? Bazzart
Autres

Par contre même si Amanda se libère, à la base elle était dans le scénario de Sloan (https://thescarofyours.forumgratuit.org/t62-f-seyfried-i-can-feel-the-feeling-that-you-re-by-my-side) donc il faudrait voir avec lui si tu prends son scénario ou s'il change d'avatar

BonnIe and Clyde
Re bienvenue. Petit chenapan va.

Ah zut, je ne pensais que les avatars étaient réservés pour les scénarios .
Je verrai avec lui

Merci, sinon .

Ils sont pas forcément réservé mais il est mieux de voir avec le joueur pour qu'au moins il change l'avatar de son scénario

Welcome !! Amanda ♥

Re(bienvenue) Mandinette
Mais tu es vraiment reconnaissable, avant même de lire la partie "pseudo blabla", je le savais

Je ne suis reconnaissable que pour toi, ça va.

rebienvenue parmi nous

Rebienvenue ♥

Je valide Je te note avec Amanda dans le bottin mais tient moi au courant si jamais y a un changement une fois vu avec Sloan