CINTIA ❖ bennie and the jets.

« Walk on. What you got they can't deny it, can't sell it or buy it. Walk on. Stay safe tonight. »

(c) daeneryss | tumblr.

Nom(s) Beal
Prénom(s) Cintia, Shay
Jour et mois, lieu de naissance Le vingt-six juin, Newark (NJ).
Age Elle a fêté dernièrement ses vingt-trois ans.
Nationalité Américaine.
Origines Américaines et australiennes.
Statut Célibataire et mène la vie qui va avec!
Occupation professionnelle Femme de ménage - barmaid certains soirs.
Groupe Middle-class workers

Citation :

Cintia n’est pas l’ambition incarnée. Enfin, elle a déjà fait preuve d’assez d’ambition lorsqu’elle était plus jeune, mais une mauvaise blessure aura eut raison de ses rêves les plus fous et, comme elle n’avait aucun plan b, elle se retrouve à errer sans trop savoir où elle va, ni ce qu’elle souhaiterait faire.

C’est une passionnée du surf. Son plus grand rêve aurait été de vivre en Australie ou sur l’île d’Hawaii. De profiter de leurs vagues réputées et aussi de leurs magnifiques paysages. Lorsqu’elle avait vingt ans, elle participait à un concours qui aurait pu lui permettre de se faire remarquer par de gros commanditaires, mais elle n’a pas pris la bonne vague. Bien trop grosse, trop violente… Sa planche s’est brisée et, dans sa chute, son genou a percuté de plein fouet un rocher. Après trois opérations et quelques vis dans la jambe, elle peut fonctionner normalement. Même surfer, mais elle sait qu’elle n’aura plus la chance de se faire remarquer. Elle pourrait se financer elle-même et suivre les compétitions afin de se faire un nom, mais elle a à peine de quoi payer son loyer à chaque mois.

Elle vient d’un milieu financièrement moyen. Sa mère est coiffeuse, son père mécanicien. Ils formaient la petite famille typique dans leur maison en banlieue de Newark, New Jersey. Elle est la plus jeune d’une famille de trois enfants, que des filles. Elle a toujours été ‘la fille à son père’. Celle qui passait le plus de temps avec lui, qui préférait aller passer des journées dans son garage plutôt que dans le Salon de leur mère.

Cintia a, vous l’aurez deviné, développé un côté très ‘garçon manqué’ dès son plus jeune âge. Elle peut réparer n’importe lequel problème sous son capot, tant qu’elle a les outils en main. Elle s’y connait bien en sports, elle a grandit en regardant les équipes professionnelles du New Jersey, comme les Devils, et celles de New York ; les Yankees, les Giants, les Knicks, les Rangers, etc. Comme si elle n’était pas déjà un cas perdu : elle est une adepte des jeux vidéo. Ses goûts en matière de cinéma et de musique se rapportent aussi à ceux que l’on pourrait plus traditionnellement coller à ceux d’un garçon. Le bon vieux rock, la saga de Star Wars … Ça la connait!

Il ne faut pas penser non plus qu’elle n’a aucune trace de féminité en elle. Malgré qu’elle ne porte jamais de grande marque et que ça a tendance à attirer les regards et les chuchotements dans les Hamptons, Cintia a un sens assez instinctif du style. Sa longue chevelure blonde, la plupart du temps portée détachée et ondulée, ses vêtements aux allures décontractées et vintages la représentent bien. Elle est même une ‘vraie fille’ lorsqu’il s’agit des films de Disney. Elle pleure devant le Roi Lion, devant Up aussi. Son préféré est bien évidemment Lilo & Stitch.

Suite à sa blessure, Cintia a décidé de s’inscrire à l’université. Elle avait plaqué les études après avoir être diplômée du lycée et elle voyait son rêve se concrétiser un peu plus chaque jour alors elle a choisi de pas faire d’études supérieures. Comme elle devait faire de la réadaptation physique et qu’elle n’était pas prête de remonter sur une planche, elle se disait qu’il était peut-être temps pour elle d’aller tâter d’autre terrain. Elle a fait un semestre en psychologie… Elle avait fait l’erreur de tomber sous le charme du professeur. Un homme marié. Un jour, après quelques mois de fréquentations, l’épouse l’avait suivie et lui avait fait comprendre qu’elle n’était pas la bienvenue dans leur vie. Cintia a gardé un bel œil au beurre noir pendant quelques semaines en guise d’aide mémoire. Elle n’est jamais retournée en classe.

Elle a travaillé quelques mois avec son père dans son garage avant de tomber sur une annonce dans un journal. Une agence d’entretient qui étaient à la recherche de nombreux nouveaux employés pour s’occuper des nombreux contrats dans les Hamptons. Bien qu’elle aimait l’opportunité de passer du temps avec son père et l’impression de faire un retour dans le temps, quand elle était petite et qu’elle passait ses journées au garage, Cintia savait qu’elle risquait d’entrer dans la routine et de se réveiller à quarante ans, les ongles tâché d’huile à moteur, en se disant qu’elle allait avoir raté sa vie.

Elle sait bien qu’être femme de chambre est loin d’être une vocation pour elle, mais l’emploi a le don de lui rappeler que ce n’est que temporaire et ça la motive à se ‘chercher’. Elle était d’abord très irréprochable dans son éthique de travail. Elle se faisait discrète et effectuait ses tâches avec dévotion. Puis, elle se fit initier aux plaisirs d’être laissée seule dans une grande maison si luxueuse. Aujourd’hui, il lui arrive de dévaliser les garde-mangers, fouiller dans les commodes et tiroirs de tables de chevet, porter des vêtements, chaussures et bijoux des ‘trophy wives’.

Après quelques payes reçues pour ses services de femme de ménage, Cintia réalisa qu’elle ne pourrait pas longtemps survivre dans cet environnement où tout coûte cher, tout est luxueux. Elle a donc dû se trouver un deuxième emploi, un qu’elle aime beaucoup plus que celui qui la force à récurer des cuvettes à longueur de journées. Elle est barmaid dans un bar. Ça lui permet de faire la fête et de rencontrer des gens tout en étant rémunérée. Elle apprend même à faire du flair – les techniques de jonglage avec les bouteilles – ce qui lui amène des pourboires supplémentaires.

Ses alcools de prédilections sont la vodka et le rhum. Le mojito est son drink préféré, rafraichissant et estival. Et celui qu’elle refuse de boire : le mélange douteux de vodka et de Red Bull. Elle ignore pourquoi, mais chaque fois qu’elle a en bu lors d’une soirée, les souvenirs des événements de celle-ci sont très flous ou inexistants pour Cintia. En général, elle supporte bien l’alcool, mais disons qu’elle devient très volubile et entreprenante lorsqu’elle a bu en bonne quantité.

Pseudo/prénom Je suis un docteur.
Age réel Dix-neuf ans dans moins d'une semaine.
Avatar Teresa Palmer qui - j'ai de la chance - semble venir de s'être libérée! Une première pour moi.
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Autres Pas pour le moment. (a)

I MUST HAVE TOLD YOU ABOUT THIS.

« Bienvenue à tous et toutes à la compétition annuelle de surf de la Californie. Après avoir été éblouis ce matin par les plus jeunes, préparez-vous à l’être de nouveau parce que d’ici quinze minutes, les 18-24 ans seront prêts à attaquer les violentes vagues que nous offre la mer aujourd’hui ! »
C’était tous les efforts qu’elle avait faits depuis son enfance qui importaient aujourd’hui. Tous les entraînements, toutes les chutes, toutes les grosses vagues, c’était aujourd’hui qu’ils allaient payer. Qu’ils devaient payer. Son objectif était bien sûr de gagner la compétition, mais elle savait que le plus important était de faire bonne figure devant les recruteurs. Le mot c’était passé que Billabong était à la recherche de nouveaux talents à commanditer. Cintia savait qu’elle pouvait y arriver. Elle attacha sa longue chevelure dorée en un chignon serré, mais décontracté, qui tiendrait bon contre l’assaut des vagues et elle saisit sa blanche bien cirée avant de rejoindre les rangs des concurrents. Deux à la fois, les participants se lançaient à l’eau avec leur planche, pagayant de leurs bras, attendant une vague. La bonne. Leur vague. Rapidement, les temps alloués s’écoulaient et ce fut rapidement au tour de Cintia. Les jambes molles comme des pâtes trop cuites, elle réussit néanmoins à se rendre, machinalement, jusqu’à l’eau. L’eau chaude de la plage californienne qui lui submergeait les pieds, qui terminait à sa cheville… En entendant son nom, prononcé par le descripteur, Cintia réalisa qu’elle venait de perdre de précieuse seconde, perdue dans ses pensées. L’autre surfeuse était déjà assise sur sa planche, prête à attaquer la prochaine vague digne de ce nom. La blonde fonça, elle n’avait plus de temps à perdre, ni le luxe de laisser filer une bonne vague. Aussitôt qu’elle rejoignit sa rivale, cette dernière lui dit qu’elle prenait la vague et elle se mis à pagayer vers la plage, devançant l’eau – prête à se mettre debout sur sa planche et épater la galerie. Les secondes s’écoulaient rapidement et la marge de manœuvre de Cintia rétrécissait à vue d’œil. Elle devrait prendre la prochaine. Absolument. Elle se mit donc à pagayer avec ses bras, couchée à plat ventre sur sa planche, vers la plage pour devancer suffisamment la grande vague qui se formait derrière elle. Ce qui se passa ensuite défila trop rapidement pour que Cintia le réalise. En moins de deux, elle s’était mise debout sur sa planche et elle commençait à surfer sur la grande vague qui formerait bientôt un tunnel. C’était sa chance de se faire remarquer… Elle ne fut pas assez rapide. A mi-chemin dans le tunnel, la vague s’écrasa, emportant la blonde avec elle. Sa planche se brisa en deux et le morceau auquel sa jambe était attachée resta coincé et le genou de Cintia vint percuter un des deux rochers qui retenait le fragment de planche.

♦ ♦ ♦

« Tu es certaine de ce que tu fais? » Cintia leva les yeux vers sa sœur, fronçant les sourcils. Elle avait eu le même discours de tout le monde. Même de l’épicier qui avait ouï-dire que la plus jeune de la fratrie des Beal avait l’intention de quitter la banlieue de classe-moyenne du New Jersey pour devenir une ‘moins que rien’ parmi les riches des Hamptons. « Combien de fois devrais-je vous le dire?! Ce n’est pas quelque chose de permanant. C’est seulement pour changer d’air. » Son ton était sec et mesquin, presque venimeux. Sa sœur recula machinalement, surprise de l’explosion de ce mélange de colère et d’impatience de sa jeune sœur. « Désolée… » Finit-elle par soupirer en se rendant vers sa commode pour emporter avec elle ses vêtements préférés – ses plus beaux qui, devant les grandes marques des gens qui l’entoureraient, auraient l’air de torchons – dans sa valise. Elle faisait dos à sa grande sœur et préférait ne plus se concentrer sur sa présence. Elle avait mieux à faire que se disputer une nouvelle fois avec un membre de sa famille. « Peut-être que Mindy avait raison finalement… » Marmonna Lucy en soupirant avant de se rendre vers la sortie de la chambre de la cadette. « Qu’est-ce que tu as dit? » La blonde ne prit pas la peine de se retourner vers sa sœur qui, elle, avait arrêter de marcher. Quelques secondes passa et elle reprit son chemin ce qui fit finalement tourner Cintia. « Lucy. » De l’autre côté du cadrage de porte, l’ainée se retourna une nouvelle fois vers sa sœur et hésita à répéter ou non ce qu’avait dit la plus vieilles des trois sœurs Beal. Après une fraction de seconde supplémentaire, les traits de son visage s’assombrirent. « On sait bien que tu n’as pas l’intention de retourner en cours et que tu penses qu’en allant là-bas tu vas pouvoir mettre le grappin sur un homme marié qui n’aura rien de mieux à faire que de te faire vivre. » Les traits tendus, sévères, de Cintia formèrent une sorte de grimace alors qu’elle étira le bras pour fermer la porte de sa chambre. Elle n’était pas surprise que c’était ce que sa grande sœur pensait d’elle – elles avaient toujours été comme chien et chat – mais était-ce ce qu’elle avait l’intention de faire, inconsciemment? Cintia ne le savait pas trop…

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Cintia passa le revers de sa main sur son front, évitant de laisser une trainée de terre sur sa peau humidifiée par les quelques gouttes de sueur qui perlaient sur son front. « Tu crois qu’on pourrait être virées ? » Elle rit légèrement et replongea sa main dans la terre où elle faisait l’entretient du jardin avec la vraie jardinière qui s’était avérée devenir pour elle une précieuse amie dans cet univers d’abord hostile avec elle. « Je croirais pas… Tant qu’il n’y a pas de fleurs mortes dans leur plate-bande, je crois qu’ils se fichent éperdument de qui les enlève! » Elles rirent en unisson. « Après, on ira s’occuper de la chambres des maîtres… Depuis le temps que je rêve de voir à quoi ressemble la penderie de Madame Lewis! » La jardinière pouffa de rire et continua d’arroser les lys pendant que Cintia, elle, riait plutôt jaune. Elle avait vu la penderie de la propriétaire, bien sûr. Après tout, c’était elle qui s’occupait de nettoyer l’intérieur de la maison, mais elle avait peur que son amie soit trop ambitieuse… La blonde ne s’était jamais aventurer à toucher un autre vêtement que ceux qui était déposés sur le lit, prêts à être envoyés au teinturier. Elle était plutôt bien payée chez les Lewis, son salaire lui permettait de sortir en soirée et d’entretenir son équipement de surf. Elle n’allait pas tout perdre ça parce qu’elle aurait mis son nez – ou ses mains – là où elle n’aurait pas dû. Ou parce qu’elle aurait laissé quelqu’un d’autre le faire.

« Regarde-moi ça! » A voir l’expression de béatitude sur le visage de la jardinière, on aurait pu croire qu’elle venait d’atterrir au paradis. « Surtout, n’oublie pas… Tu ne dois toucher à rien. » Lui rappela Cintia, nerveusement. Pour réponse, son amie leva les yeux au ciel et s’approcha des étangères allant du plancher au plafond où étaient bien rangées la cinquantaine de paires de chaussures de ‘Madame’. Cintia ouvrit la bouche, prête à encore rappeler qu’elle ne devait toucher à rien, mais se ravisa. Elle ne voulait pas paraître trop désagréable avec la seule personne qui meublait sa solitude lors de ses journées de travail. La blonde s’afféra alors à ses tâches, elle changea les draps, épousseta les surfaces des meubles… « Regarde ça, Cintia! » Elle tourna la tête et échappa le boyau de l’aspirateur. « Tu ne peux pas porter ça! Enlève-le avant de la salir ou de la déchirer! » « Calme-toi un peu. Tu dois te détendre… ça sert à quoi de travailler pour ces gens si tu ne peux même pas t’amuser un peu avec leurs jouets lorsqu’ils ne sont pas là? … Tu devrais essayer celle-là. » Elle lui lança un robe en soie et dentelle que Cintia attrapa sans broncher, sans baisser son regard réprobateur.

Tout c’était passé très rapidement… Elle avait enfilé la robe sans même comprendre pourquoi elle le faisait. Elle lui allait comme un gant. C’était de loin le morceau de vêtement le plus précieux et le plus beau que sa peau n’ait jamais touché. Elles enfilèrent ensuite des escarpions – qui étaient d’ailleurs trop grands pour Cintia – et se fut ensuite le tour du coffre à bijou d’être ouvert. En moins de deux, Cintia s’était transformée en princesse – presque. Sa démarche malhabile en talons aiguilles n’avait rien de très Royal, mais elle se sentait comme une gamine qui tombe dans le maquillage et les vêtements de sa mère pour la première fois… Un claquement de porte se fit entendre au rez-de-chaussée. Les deux employées se regardèrent, paniquées. « Vite, dans la penderie! » s’exclama la jardinière avant de s’y ‘cacher’. Cintia, elle, se débarrassa des chaussures et enleva les colliers, bracelets, breloques, accessoires de cheveux et pendentifs d’oreilles qu’elle portait. Pas assez vite, eh puis elle portait toujours la robe. M. Lewis fit son apparition dans la chambre et regarda avec étonnement son employée vêtue des vêtements de sa femme. Il haussa les épaules et fit demi-tour. Ce fut la dernière fois que sa patronne l'envoya faire l'entretient chez les Lewis.

CRÉDIT BANNIÈRE: PSYCHOZEE