elisa ~ i need a doctor / terminée

« I learned to live, half alive. »

(c) tumblr.

Nom(s) Hainsworth
Prénom(s) Elisa Marina
Jour et mois, lieu de naissance 01 juin 1989
Age 22 ans
Nationalité Américaine
Origines Américaine
Statut Fiancée
Occupation professionnelle Officiellement: serveuse à temps partielle / officieusement: voleuse, arnaqueuse et tueuse professionnel
Groupe Middle-class workers

Citation :

Elisa a appris très tôt à grimper aux arbres, son père la surnommait d'ailleurs son petit singe. Maintenant, elle se sert de son aptitude pour grimper un peu partout.
Son père est mort lorsqu'elle avait seize ans, sa vie n'a plus jamais été la même depuis.
Elisa ne parle plus aux membres de sa famille restant, à savoir sa mère et son frère Billy, elle ne leur a jamais pardonner de continuer à mener leur vie.
Elle a tendance à s'attirer facilement la sympathie des gens même si l'image que ceux-ci ont d'elle est faussée.
Il fut un temps où son rêve était de faire le tour du monde.
Elle a très peu d'attache te peut disparaitre du jour au lendemain d'un endroit son problème.
Elle aime les gens riches pour la manière qu'ils ont de toujours trouver des problèmes là où il n'y en a pas.
Elle ne sait pas nager et n'a aucune envie d'apprendre.
Elle change de voiture aussi facilement que de robe.
Elle déteste mettre des robes et des talons, malheureusement elle y est souvent obligée.
Elle se rend très souvent au club de tir et ne se sent en sécurité que quand elle a son arme sur elle.

L’homme était seul au milieu de la ruelle. C’était normal, leur rendez-vous devait se faire dans la discrétion. Il jeta un coup d’œil à sa montre, elle était un peu en retard, mais ça ne devait pas être bien grave. Il entendit bientôt des pas derrière lui, il se retourna vivement et vit un inconnu arriver par derrière, son arme pointé sur lui. Il sortit la sienne mais c’était une perte de temps, l’inconnu avait été rejoint par d’autres hommes armés. Il était cerné. Bientôt, un premier coup de feu retentit puis d’autres et il s’écroula au milieu de la ruelle.

« NOOOON ! » La jeune fille s’éveilla en sueur dans son lit, les larmes aux yeux. Elle essaya de reprendre contact avec la réalité tandis que son cœur battait encore la chamade. Elle était dans sa chambre chez elle, en sécurité. Elle chercha le bouton de la lumière à tâtons et le trouva au bout de plusieurs secondes. Après quoi, elle prêta une oreille attentive à ce qui se passait dans le couloir. Elle s’en voulait d’avoir crié, elle avait dit à son psy que les cauchemars avaient cessés, elle ne voulait plus aller le voir. Mais si sa mère l’avait entendu, elle serait forcée de continuer sa thérapie encore pendant au moins quelques mois. Elle resta l’oreille aux aguets, mais rien ne vint. Elle avait été stupide de croire que cela pourrait arriver, sa mère devait être assommée par la dose de somnifère qu’elle prenait chaque soir pour s’endormir pour entendre quoique ce soit. Elle reposa sa tête sur son oreiller en soupirant, il était quatre heures du matin et elle n’arriverait pas à redormir maintenant, elle le savait. Cela faisait maintenant trois mois que c’était ainsi, depuis que son père, agent du fbi, était mort durant une de ses missions. Ce qu’elle voyait dans son rêve, c’est ce qu’on avait bien voulu leur en dire, ainsi ce n’était qu’une maigre représentation d’une réalité qu’Elisa savait très éloignée. Pourtant, cela suffisait largement à la terroriser.

Elle se leva machinalement et attrapa le blouson de cuir posé sur la chaise de son bureau. Elle surprit son reflet dans le miroir. Elle avait les yeux rouges et de grosses cernes, don visage entier était marquée par le manque de sommeil et le chagrin. Il faudrait qu’elle force sur le maquillage le lendemain pour faire croire à sa mère qu’elle avait bien dormi. Mais c’était le cadet de ses soucis pour le moment. Elle passa un jean et enfila ses chaussures, pour l’instant, la seule chose dont elle avait besoin c’était de prendre l’air. Elle regarda la porte en hésitant mais finit par lui tourner le dos. Même si elle était persuadée que sa mère ne pouvait pas l’entendre, elle préférait éviter de prendre le risque inutilement. Et puis, il y avait Billy. Elle se dirigea donc vers la fenêtre. Elle l’ouvrit juste assez pour pouvoir passer sans pour autant que celle-ci se mette à grincer. Elle posa la main sur la balustrade et se hissa précautionneusement dessus. De cette manière, elle arriva à joindre la grosse branche de l’arbre et descendit le long de ce dernier. C’était un exercice difficile dans lequel elle s’avérait de plus en plus douée. Il n’aurait pas s’agit qu’elle se brise le cou ou autre en tombant du premier étage. Une fois, les pieds à terre, elle s’enfonça dans la nuit écoutant tranquillement le bruit de sa respiration, c’était le seul moyen qu’elle avait trouvé pour se calmer.

Elisa fixa d’un air attentif sa cible en face d’elle. Elle resta là un moment, à fixer, même si elle savait que c’était inutile, elle ne les ratait jamais. Précision et rapidité était devenue ses maîtres mots à présent, même si on n’avait que faire de la rapidité lorsqu’on tirait sur une cible fixée au sol. La seule chose que lui permettait vraiment de fixer son objectif ainsi, c’était de refouler ses pensées très loin en se concentrant sur quelque chose. A la base, c’était un conseil du psy pour lui permettre de mieux se contrôler lorsqu’elle se mettait en colère. Elle avait trouvé ça ridicule au début, mais ça avait fonctionné. Elle n’était néanmoins pas certaine que celui-ci soit très heureux d’apprendre que c’est avec une arme à la main qu’elle suivait ces conseils. Mais à vrai dire, ça lui était égal, elle ne faisait rien de mal, du moins pour le moment. Elle ferma un œil et puis se décida finalement à tirer. En plein dans le mille.

La nuit était tombée et Elisa avançait l’air décidée. Elle avançait dans une partie de la ville dont elle avait peu l’habitude encore. Ce n’était pas celle dans laquelle sa mère lui interdisait de se rendre, surtout de nuit, celle dont on entendait sans arrêt parler pour les malfrats qui y régnaient. Au contraire, c’était sûrement la plus sécurisée d’entre toutes, celle où se retrouvait les plus riches et les soit disant plus respectables personnes. Elle aurait aimé dire qu’elle n’avait pas peur, mais ça aurait été mentir. Elle sentait la peur dans chacun de ses membres, mais elle était résolue. Et puis de toute manière, elle n’avait rien à perdre. Elle n’était pas vraiment à l’aise dans sa robe de soirée mais elle n’avait pas le choix. Même si elle aurait nettement préféré, elle n’était pas certaine que se rendre à la réception d’un des hommes les plus influents en jean et en bottes soit très bien vu. Quand bien même, l’homme en question ne survivrait pas à la soirée. Elle passa nerveusement la main dans son sac et sentit le contact rassurant de son arme, tout irait bien.

Elle arriva bientôt à l’entrée de la grande résidence et sortit l’invitation afin de pouvoir entrer. Elle n’était pas le genre de personnes qu’on invitait dans des réceptions comme ça, mais Noah lui avait procuré une invitation. Il avait bien essayé de la dissuader de mettre son plan à exécution mais ça avait été peine perdue. Entrée dans la salle, elle prit une coupe de champagne et laissa son regard vaquer autour d’elle. Elle ne voulait pas boire son verre, ce n’était pas le moment que son esprit soit embrumé par l’alcool, mais si elle voulait se fondre dans la masse, le verre lui était indispensable. Elle trouva bientôt l’objet de son attention et se dirigea vers lui d’un pas assuré.

La nuit s’était achevée bien rapidement et le matin était arrivé, amenant avec lui son lot de mauvaises nouvelles. Ou de bonnes pour certaine. Assise derrière son café, Elisa lisait soigneusement le gros titre de l’actualité dans le journal. « Suicide d’Elias Everdeen : l’argent ne fait pas le bonheur. » Le téléphone sonna mais elle l’ignora. Elle replia soigneusement le journal et laissa un sourire se peindre sur son visage. « Mais ce n’était que politique M. Everdeen. » Elle s’approcha de la fenêtre et regarda le ciel quelques minutes. Elle espérait que quelque part, son père avait trouvé la paix avec le meurtre de son assassin. En tout cas, elle, elle avait trouvé la paix.

Elisa éclata d’un rire totalement faux avant de quitter la pièce. Evidemment, elle était la seule à savoir à quel point il était faux, les autres n’y voyaient que du feu. En plus d’une aptitude pour le tir, elle avait développé durant les dernières années un talent certain pour la comédie. C’est de cette manière qu’elle parvenait à faire croire n’importe quoi aux premières personnes venues. Elle ne ferma pas la porte et s’appuya juste contre le battant du mur. Elle avait prétendu avoir besoin de se remaquiller mais c’était bien sûr totalement faux. Elle resta là quelques minutes pour s’assurer que les trois personnes restées dans la pièce ne feraient pas attention à son absence si elle durait trop longtemps. « Gavin, cette fille est totalement stupide. » La seule réaction d’Elisa fut de sourire. Elle était décidément très douée pour la comédie. « Je sais, c’est une vraie écervelée, c’est tellement drôle. Je suis sûre que quand je vais la jeter je vais ruiner sa vie. » Les trois amis éclatèrent de rire et Elisa grimpa l’escalier. Elle parvint devant la salle de bain mais continua à longer le couloir après avoir vérifier que personne ne traînait dans les parages. Elle arriva ensuite au niveau du bureau qui était pour son plus grand bonheur, ouvert. Elle secoua la tête, ce n’était pas elle qui était stupide, c’était les gens qui sous prétexte qu’ils étaient chez eux laissaient tout ouvert. « Un accident est si vite arrivé. » murmura-t-elle en pénétrant dans le bureau.

Comme dans toute la maison, la pièce était destinée à en mettre plein la vue aux éventuels invités. Mais Elisa ne s’attarda pas sur l’ameublement. Elle avait une mission. Quand, Richard Sinclair était venu la trouver pour lui demander de tuer celui que menaçait de ruiner sa vie avec un chantage ridicule, elle avait froncé les sourcils, ahuris à ce qu’un homme pouvait faire juste pour de la politique. Elle avait sortis un calepin et commencer à dessiner soigneusement sur une des pages. Aux yeux de tous, c’était une jeune femme respectable, ou tout du moins une tueuse professionnelle qui ne laissait aucune trace et qui plus est, était parfaitement maître d’elle-même. Et la majorité du temps, c’était le cas. Mais il lui arrivait encore par moment de se sentir mal au point de vouloir crier à n’en plus pouvoir. Sinclair avait réveillé en elle des images qu’elle aurait préférées oublié et se mettre à dessiner avait été le moyen le plus sûre pour ne pas céder à l’hystérie. Celui-ci avait du croire qu’elle prenait des notes parce qu’il s’était penché en avant pour essayer de discerner ce qu’elle avait écrit. Elle avait reposé celui-ci avant de lui lancer un regard froid avant de déclarer. « Un vol vous coûterait moins cher M. Sinclair. » Celui-ci l’avait regardé étrangement mais elle savait qu’il allait céder, ce qui était encore plus important que l’image pour ces gens-là, c’était l’argent. « Je peux faire en sorte que Gavin Fordham soit complètement ridiculisé et ruiné, en plus de vous laisser en paix. » Et ça avait été chose conclut. C’était pour cela qu’elle se retrouvait maintenant dans ce grand bureau.
Elle fouilla minutieusement les premiers tiroirs sans rien trouver. Elle veillait à bien prêter l’oreille à ce qui se passait au dehors, il ne s’agissait pas de se faire prendre maintenant. Elle était certaine qu’elle aurait pu trouver un mensonge à inventer mais même si on la croyait, elle n’aurait plus aucune chance d’accéder au bureau après. Elle tomba enfin sur quelque chose d’intéressant qu’elle devina être l’objet du chantage, elle le glissa dans son sac et continua son inspection. Lorsqu’elle regarda dans le dernier tiroir un mince sourire se dessina sur ses lèvres. « Gavin Fordham, tu es un homme fini. »

Elle retrouva bientôt la route du salon et se mit à rougir faussement. « Je m’étais perdue. » se justifia-t-elle en esquissant un sourire gênée. Les trois hommes éclatèrent de rire et Elisa rejoignit Luke. Pour lui ainsi que pour les autres, elle était juste Elisa Hainsworth, une serveuse un peu stupide, écervelée et complètement superficielle. Mais elle n’était pas stupide. Elle était Elisa Hainsworth, une jeune femme de 22 ans qui avait déjà tué plus d’une fois et qui n’avait plus peur de rien. Et elle aimait particulièrement les étés à Southampton parce qu’il lui rapportait toujours beaucoup.

Pseudo/prénom Manon
Age réel 18 ans
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Autres J'ai faim

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