JULES Ҩ a place is only as good as the people you know in it.

« Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas. J’suis perdue... Attends deux secondes, j’ai pas fini... Dis-moi qu’tu m’aimes... Dis-moi juste que tu m’aimes. Parce que moi j’oserai jamais te l’dire la première, j’aurais trop peur que tu crois qu’c’est un jeu. »
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(c) tumblr.

Nom(s)

Emerson, un patronyme courant de nos jours.

Prénom(s)

Julia - plus souvent surnommée Jules - Erica.

Jour et mois, lieu de naissance

Un certain quinze décembre, à Boston.

Age

Vingt années au compteur.

Nationalité

Franco-américaine.

Origines

Françaises & américaines.

Statut

Célibataire mais le tout reste toujours compliqué.

Occupation professionnelle

etudiante en arts/ travaille également pour le journal local.

TEN THINGS WE'D LOVE TO HEAR ABOUT YOU.

Citation :

→ Julia est issu d'une famille monoparentale, le divorce - à l'amiable - de ses parents à tout de suite forgé son comportement déjà bien mature pour son jeune âge. Depuis sa septième année, la belle vit avec son paternel. Autant mettre carte sur table sur le fait qu'elle ne provient pas le moins du monde d'un milieu aisé.
→ Souvent solitaire, elle a souvent du mal à aller vers les autres quand bien même ces derniers s'intéresse souvent à elle. Elle a très peu d'amis mais le peu de ses connaissances son fiable.
→ Elle vite ici depuis presque une année, un mode de vie qui ne la dérange pas. Elle s'adapte à n'importe quel environnement.
→ Elle met souvent ses lunettes de vue lorsqu'elle a une idée à l'esprit, passe sa main dans ses cheveux lorsqu'elle est gênée.
→ Récemment la blondinette a eu un accident de moto avec le propriétaire de cette dernière. Un accident peu grave en soit puisqu'aucun des deux n'a trouvés la mort ou de complications graves. Cependant depuis l'accident, Julia est victime d'une amnésie partielle.
→ Cette conséquence la rend encore plus hostile au monde qui l'entoure. Elle accorde encore moins sa confiance et se renferme légèrement dans sa passion première qu'est la peinture ou encore la photographie.
→ La Emerson porte autour de son poignet gauche la gourmette de son meilleur ami, un souvenir echangé l'un a l'autre, à l'époque ils y croyaient dur comme fer. Aux jours d'aujourd'hui, c'est plus une piqure de rappel qu'autres choses.
→ Allergique aux fruits rouges, elle ne dit jamais non aux délices du chocolat.
→ Comme beaucoup de personnes de nos jours, elle possède un petit compagnon à quatre pattes soit un chien d'alaska. Doté d'un pelage gris et blanc ce dernier se prénomme Sowka.
→ Depuis son amnésie, elle a bien du mal a remettre de l'ordre dans ses souvenirs.

GOD, YOU'VE MISTAKEN ME.

Pseudo/prénom

blue bird.

Age réel

celui des smarties (a)

Avatar

dianna agron.

Autres

le forum est sublime !

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Le bruit de la sonnerie du lycée retentit, laissant derrière elle une foule de jeunes étudiants légèrement excités, rien de mieux rien de moins pour penser que la journée de son père c’était bien déroulée. Replaçant son sac bandoulière sur son épaule gauche, elle croisa les bras en attendant que son paternel la rejoigne. Ce dernier lui avait demandé de passer après ses cours, histoire qu’il puisse passer un peu de temps ensemble. Depuis leur arrivée aux Hampton, ils ne se voyaient que très peu alors c’était une occasion de rattraper le temps perdu. Quelques instants plus tard, vêtue d’une veste en cuir son père s’avança avant de serrer sa fille unique dans ses bras. « Désolé du retard ma grande mais certains de tes condisciples universitaires ne sont pas très organisés dans leurs cours . ». Avait il dit d’une voix sérieuse mais amusée tout à la fois. La blonde secoua négativement le visage comme pour esquisser un mouvement moqueur en faveur de ses dires. « Quelle génération nous sommes. ». Elle rigola quelques secondes avant que son père ne mêle son rire au sien. Il prit sa fille par les épaules et ils marchèrent d’un pas tranquille. « Alors comment ça se passe tes cours ? ». La jeune Emerson haussa les épaules d’un air joviale et assez convainquant pour rassurer son modèle parental. Julia a toujours été une personne des plus débrouillardes et solitaires alors il ne s’inquiétait guère la dessus. Seulement ses craintes se portaient en particulier sur l’adaptation de sa nouvelle vie. Julia l’avait suivit en ce lieu afin de ne pas le laisser seul, il en était conscient et malgré les certitudes qu’elle pouvait lui dire, il ne pouvait s’empêcher d’y penser. « Tout se passe bien, ne t’inquiète pas pour ça. J’ai réussi un décrocher un petit job niveau photo dans le journal local, donc je ne serai pas très présente le soir à l’avenir … ». Son père la considéra d’un sourire emplit de fierté et de protection avant de la serrer une nouvelle fois dans ses bras. « Ne t’en fais pas pour ça, je suis content que tu … ». Il n’eu pas le temps de terminer sa phrase que son cellulaire vibra, il le saisit rapidement et conversa à la volée. Ils poursuivaient leur marche vers la sortie du campus lorsque son père la regarda avec déception. « On va devoir remettre notre déjeuner à une autre fois Jules, je dois faire un remplacement de dernière minutes. ». Julia leva les mains en guise de réponse pour le rassurer. « Il n’y a pas de soucis ce n’est que partie remise, de plus j’ai a faire niveau boulot. ». Il embrassa rapidement sa fille sur le front avant d’effectuer le chemin inverse vers l’intérieur du bâtiment scolaire. Jules savait combien ils avaient besoin d’argent et elle travaillait de son coté pour aider, et puis en le regardant partir elle ne put réprimer un sourire mélancolique. (…) Il était aux alentours de seize heures de l’après midi lorsqu’elle regagna la rue qui menait au logement qu’elle partageait avec son père. La ville remuait de tout son dynamisme et les touriste affluait en masse vers la plage. Les prunelles rivaient droit devant elle, les écouteurs sur les oreilles, la Emerson remit en place son bonnet sur sa chevelure d’un blond vénitien. Elle traversa la rue afin de profiter d’un petit détour pour se rendre chez le disquaire. Une fois à l’intérieur elle se dirigea vers les étagères de musique country et lorsqu’elle releva les yeux elle s’aperçu qu’un blond avoisinant certainement son âge la toisait d’une manière songeuse et mystérieuse. Elle l’observa une fraction de secondes avant de détourner son attention pour aller payer son achat. En sortant du commerce musical, Julia s’aperçu que le visage de l’inconnu ne cessait de la couver de ses yeux intenses.

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Les yeux figés sur le flipper des arcades, accoudé contre l’un des rebords de ce dernier, Julia entendit pour la énième fois son ami jurer. « J’arrive pas à croire que j’ai la mauvaise aujourd’hui ! ». Sa remarque n’étonnait guère la blondinette qui haussa les épaules en le regardant d’une moue amusé. Alec passait la majeure partie de son temps sur ses jeux vidéo ou encore en compagnie de sa bande d’enfance qui très franchement n’était pas du tout en entente sympathique avec elle-même. « La roue tourne toujours Alec, bon pendant que tu t’acharnes avec ton jeu je vais aller me chercher un verre tu veux quelques choses ? ». Après un petit instant de silence, toujours aucune réponse. Elle hocha finalement la tête en se murmurant quelques choses à elle-même. Décidément, elle se demandait ce qu’elle pouvait bien faire ici ? Ah oui, elle voulait faire plaisir à son ami c’était plutôt mal tombé. En se dirigeant vers le comptoir du bar, son attention première fut directement attirée vers la table billard. En son centre une partie de jeu en cours semblait se perdre parmi les conflits. Elle fronça légèrement les sourcils avant d’être tiré de sa rêverie pas une voix qui ne lui était pas tout à fait inconnue. « Alors comme ça on observe les parties de billard ? ». A cette interrogation, Julia se retourna en découvrant celui qui quelques semaines plus tôt avait soutenu son regard chez le vendeur de disques. Le jeune homme ne cessait de vouloir faire la conversation, et très sincèrement cela n’avait jamais intéressée la Emerson. Cette dernière le considéra d’une expression impassible avant de poursuivre ses pas en direction du comptoir lorsqu’il poursuivit sur la même voix. « Tu vas m’éviter longtemps comme ça ? Tu pourrais au moins me dire quelques choses ?! ». « Que je te dise quoi exactement ? ». Lui avait elle dit d’une voix froide bien qu’emplit d’un certain calme. L’universitaire en arts soupira en fixant toujours autant son regard. « C’est déjà un bon début. ». Il se mit à sourire d’une emprunte satisfaite avant de passer sa main dans sa tignasse légèrement en bataille. « Le début de quoi ? ». Reprit elle en arquant un sourcil de manière plus réprobatrice qu’autres choses. Jules se doutait on ne plus de ce qu’il sous entendait mais il était tout bonnement hors de question qu’il s’imagine des choses ou encore des faits. « Ecoute, tu es plus hostile que je le pensais alors je te propose un deal. Tu joues avec moi pour une partie de billard. Si je remporte la manche tu me laisses au moins l’occasion de te connaitre et … ». « … et si je gagne cette manche tu passes ton chemin. ». Il n’eu guère le temps de finir sa phrase que son interlocutrice lui coupa nette la parole. Il opina avec un sourire plus que moqueur dessiné sur ses lèvres, tandis qu’elle répliquait d’une même voix. « Tu penses que la victoire t’es acquise de droit on dirait ? ». Une expression de défi pouvait se lire sur le visage du jeune blond, une adrénaline qu’il n’avait pas ressentit depuis quelques temps. Moins d’une heure plus tard, ce fut sur une œillade furtive que la partie trancha. « Je ne pensais pas que tu savais jouer. ». « Et bien maintenant tu le sais. ». Elle lui tendit la queue de billard, qu’il réceptionna dans sa main puis la regarda quitter la salle intérieure du bar. Quand bien même il avait promis de la laisser tranquille, il ne pouvait se résoudre à cette promesse qui pour lui ne serait qu’éphémère. Il la suivit avec attention avant de la suivre jusqu’à la sortie. Une fois au dehors de l’ambiance nocturne, il la vit chercher quelqu’un alors il s’approcha les mains dans les poches tel un ange rigolard feintant l’innocence. Le visage absorbé par l’ écran de son téléphone portable, Julia se mit à ronchonner quelques termes contre son ami qui avait quitté les lieux sans l’attendre. « Allez viens je te ramène chez toi. ». Lui avait il tout doucement afin de ne pas la faire sursauter. Elle soupira d’un air las avant de se rendre compte qu’elle n’avait pas trop le choix. Elle était bien trop loin pour rentrer chez elle à pied, non pas qu’elle n’aime pas marcher, mais bon il fallait être réaliste à minimum. « Tu obtiens toujours ce que tu veux on dirait d’une manière ou d’une autre. ». Son intonation n’était pas agressive mais juste calme, appréciable. Finalement ils prirent la route ensemble sur le deux roues du Carmichael, il conduisait à une vitesse rapide mais fluide qui fit perdre le doute qu’elle avait quelques peu en lui. Sloan prit un virage de manière régulière puis un autre, seulement au bout de celui-ci le cauchemar régnait. Il y eu un bruit assourdissant en provenance de la voiture, un hurlement puis l’obscurité engloutit naturellement la conscience de la blonde. (…) « Tu ne te souviens pas de la soirée de l’autre soir, tu n’as même pas le souvenir de notre conversation ? ». La voix inquiète et la culpabilité de Sloan se faisait entendre rien qu’aux traits d’expressions de son visage. Assis sur les marches de l’immeuble où vivait la Emerson, ils s’observaient dans le blanc des yeux mais une fois de plus elle se contenta de secouer le visage d’une approbation négative. « J’essaie de m’en souvenir Sloan, je m’y force mais … ». « c’est compliqué je sais. ». Avait il déclaré comme à l’unisson de sa propre pensée. Le blond se sentait responsable de l’état actuel de Julia, et ses sentiments à son égard ne faisait que grandir. Dans un geste naturel et instinct, il la serra dans ses bras en se promettant à lui-même de toujours être présent pour elle quoi qu’en soit le prix à payer.