SOUTHAMPTON.
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Cassandra Bates

Cassandra Bates


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MessageSujet: You can always review on your own little screen [R.]   You can always review on your own little screen [R.] Icon_minitimeDim 31 Juil - 12:46

You can always review on your own little screen [R.] 2927ax0
Count me out when it's clear that I find it hard to say.
And you find it hard to care.

« Tu ne peux pas partir comme ça... Je vais te trouver d’autres projets, plus accessibles, on y arrivera, je crois toujours en toi ! » Devant le manque de réaction flagrant de sa cliente, l’agent secoua la tête avec dépit. Il baissa les yeux sur sa lourde valise en attente d’être enregistrée puis releva son visage vers le sien. « Tu m’obliges à employer la manière forte, Cassie. Tu es sous contrat, toute rupture t’apportera de graves sanctions. »
« Mes cousins travaillent dans le plus grand cabinet d’avocats de New York, vas-y, porte plainte, Jim. »
« Alors c’est fini ? Tu tournes définitivement le dos à Hollywood ? » Les bras ballants, il était clair qu’il baissait les armes.
« Je n’en sais rien. Pour l’instant j’ai juste besoin de me ressourcer. » De retrouver les gens que j’aime et qui comptent vraiment, faillit-elle ajouter.

*

Après trois ans passés à l’autre bout du continent, Cassandra avait imaginé un retour digne des triomphes romains, avec une véritable foule pour l’accueillir à l’aéroport. Comme elle l’avait vu maintes fois dans ces films qui avaient ruiné sa vision du monde réel. Ces mêmes films qui l’avaient encouragée à quitter sa famille et ses proches du jour au lendemain, sans un regard en arrière, avec une dose minimale de remords. Cependant, lorsqu’elle posa le pied sur le sol new yorkais, qu’elle franchit la sécurité du JFK Airport, elle fut forcée de constater que si elle avait oublié tout ou presque de son existence passée, ceux qui avaient appartenu à sa jeunesse en avaient fait de même. A travers les éclats de voix des personnes qui l’entouraient – et qui, eux, avaient de quoi éprouver du plaisir à revenir – elle faillit manquer l’appel de son prénom. Elle dut se hisser sur la pointe des pieds pour discerner la chevelure flamboyante de son aînée qui, comme l’avait déjà prouvé le jour de son départ, était bel et bien la seule constante dans sa vie. Le trajet jusque le domicile familial fut ponctuée de discussions banales destinées à rattraper le temps perdu sans trop entrer dans les détails. Cassandra apprit uniquement qu’April avait plus ou moins pris son indépendance, qu’elle s’était trouvé un petit boulot – inutile, évidemment – et qu’elle était très contente de la revoir. Ce à quoi la plus jeune acquiesça avec un immense sourire fatigué. Elle aussi était plus qu’heureuse de la retrouver, même si le décalage horaire lui empêchait de le montrer ouvertement. D’ailleurs, ce fut à cause de ce même épuisement que la cadette Bates ne remarqua pas les changements d’attitude de la part de sa sœur lorsque certains sujets étaient abordés. De bavarde et animée, elle passait à distante en un quart de seconde. Elle devrait enquêter là-dessus plus tard, quand elle serait en mesure de garder les yeux ouverts. Ce qui réclama vingt heures de sommeil ininterrompu ainsi qu’une journée complète à ne rien faire dans sa chambre laissée en l’état à ceci près que la majorité de ses biens était rangée dans des cartons. Elle aurait des explications à réclamer à sa mère sitôt qu’elle la verrait plus de cinq minutes.

Un week-end fut le temps nécessaire à Cassandra pour que celle-ci récupère ses marques et l’essentiel de ses habitudes. Lorsqu’elle se réveilla le lundi matin, elle trouva une maison vide – ou presque, la femme de ménage était toujours au rendez-vous – et la brunette décida de sortir pour profiter de cet air new yorkais qui lui avait manqué plus qu’elle ne voulait bien l’admettre. En outre, elle avait besoin d’une toute nouvelle garde-robe. L’été sur la côte est n’avait absolument rien de comparable avec celui de Los Angeles. Les boutiques bondées, l’impolitesse des habitants, l’atmosphère lourde et les nuages qui restaient suspendus au-dessus de la ville en permanence lui rappelèrent qu’elle était une enfant du pays, que son existence hollywoodienne n’était qu’une passade, nullement ce à quoi elle aspirait. Bien qu’elle fût seule à faire les magasins, Cassandra se sentait bien. En meilleure forme qu’elle ne l’avait été depuis des mois. Elle rentra donc chez elle avec un large sourire, une dizaine de sacs en main et quelques centaines de dollars en moins sur sa carte de crédit. Retrouvant l’habitude de garer sa voiture – ou tout du moins l’une de celles appartenant à ses parents – n’importe où dans l’allée, elle en descendit avec difficultés, les paquets encombrant rendaient en effet sa démarque quasiment impossible. La demoiselle tituba jusque l’immense porte d’entrée mais fut interrompue dans son élan par une silhouette familière sur sa gauche. L’un des sachets lui échappa, s’écrasant avec fracas au sol, et elle profita de cette occasion pour se débarrasser des autres.


« Tiens, tiens, » s’exclama-t-elle en s’approchant de l’homme qui semblait comme figé. « Ne serait-ce pas Damian Conway ? » Elle repoussa une longue mèche de cheveux qui lui barrait le visage puis le détailla ouvertement de la tête aux pieds, un sourire mutin impossible à contenir sur le visage. « Ou devrais-je dire l’homme qui a mangé Damian Conway..? » reprit-elle en désignant ses épaules aux dimensions surhumaines d’un mouvement de l’index, les yeux écarquillés un peu trop théâtralement. Une petite voix au fond de son esprit lui conseilla de tendre la main pour toucher, néanmoins sa raison l’en empêcha. Elle devait se rappeler des circonstances de leur dernière entrevue qui s’était pour le moins très mal passée. Certes, de l’eau avait coulé sous les ponts. Elle espérait que, comme elle, il ne lui tenait plus rigueur des mots qui avaient pu être échangés ce jour-là.
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Damian Conway

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MessageSujet: Re: You can always review on your own little screen [R.]   You can always review on your own little screen [R.] Icon_minitimeDim 31 Juil - 19:19

« Je passe te chercher à quelle heure déjà ? » S'enquit Damian tout en tapotant sur le volant de sa voiture.
« Vers 20h30. » Répondit la jeune femme qui ouvrit aussitôt la portière. Elle fut coupée dans son élan lorsqu'elle entreprit de poser un pied par terre, retenue par une force invisible dans son dos qui la tirait par un pan de son débardeur.
« Et mon bisou alors ? » Demanda-t-il spontanément en faisant les gros yeux.
« Oh ! J'ai failli oublier. Excuse-moi. » La rouquine se replaça correctement sur son siège avant de se pencher vers son petit ami. Son visage à seulement quelques centimètres du sien, elle s'arrêta net. « Le cupcake ou le bisou ? » Dit-elle d'une voix malicieuse.
« A quoi le cupcake ? » Répondit-il immédiatement, mimant une expression pensive.
« Ananas et coco ? » Proposa innocemment April, sachant pertinemment qu'il s'agissait de son goût préféré pour cette sorte de pâtisserie.
« J'ai bien peur que le cupcake l'emporte. » Fit-il remarquer avant de lui souffler sur les lèvres pour lui intimer de se reculer.
« Vous me décevez grandement Monsieur Conway. » Lança-t-elle d'une manière faussement théâtrale tout en se détournant de lui dans un soupir hautain. Mais le jeune homme s'empressa de l'attraper par la taille pour ensuite l'attirer vivement vers lui, si bien qu'elle finit sa course la tête sur ses genoux, non sans lâcher un petit rire cristallin. « Tu vas me mettre en retard... » Murmura-t-elle alors qu'il lui caressait la joue du revers de la main. Elle se redressa suffisamment pour s'appuyer de ses coudes sur ses cuisses et le regarder droit dans les yeux. Après lui avoir adressé un tendre sourire, Damian captura ses lèvres dans un baiser empli de passion. Les jambes de la rouquine, dépassant du véhicule, s'agitaient joyeusement de l'autre côté du pick-up. Ni l'un ni l'autre ne semblait disposé à interrompre ce moment, une aide extérieure ne fut pas de trop. En effet, une collègue et amie d'April venait de toquer à la fenêtre du côté conducteur, ce qui les fit tous les deux sursauter dans un même mouvement. Dans un énième rire, elle sortit de la voiture mais pénétra de nouveau à l'intérieur dans le but de lui dérober un dernier baiser puis quitta définitivement l'engin. Il lui adressa un petit geste de la main, auquel elle répondit bien entendu, puis se remit en route pour le domicile des Bates. Il avait un après-midi entier pour se débarrasser des herbes mortes et de tout ce qui n'avait pas sa place dans leur immense jardin. De plus, Madame Bates lui avait expressément demandé de lui planter un parterre de Pensées juste sous la fenêtre de la chambre parentale.

Une fois arrivé à bon port, il gara l'imposant véhicule noir dans un coin reculé de l'allée principal puis se mit aussitôt au travail. Il débuta les opérations par la plantation des fleurs achetées à la boutique de sa mère un peu plus tôt dans la journée. Cela ne prit pas énormément de temps mais comme Damian avait le souci du détail, il ne s'avouait totalement convaincu qu'une fois le travail complètement achevé à ses yeux. Certains pratiquaient cette profession à défaut de pouvoir faire autre chose. Dans la famille Conway, l'amour des plantes et de la nature en règle générale se transmettait depuis des générations. Certes aurait-il aimé poursuivre ses études d'Histoire mais il s'était rapidement fait à l'idée qu'on ne pouvait hélas pas toujours faire ce que l'on souhaitait dans la vie. Cette leçon, il la connaissait sur le bout des doigts depuis qu'il était tout jeune, il ne lui fut donc pas difficile de se faire une raison. Et puis, ce n'était pas comme s'il y allait à reculons. Il aimait réellement ce qu'il faisait et aider sa mère n'avait rien de contraignant, bien au contraire. Il s'agissait d'un trait naturel de sa personnalité. Voir les siens heureux et comblés passait avant son propre bonheur.

En milieu d'après-midi, il s'octroya une petite pause et repassa donc devant la maison afin de rejoindre sa voiture. Alors qu'il marchait tranquillement, un véhicule s'engagea doucement dans l'allée jusqu'à venir se garer juste devant l'entrée de la demeure. Damian la suivit brièvement des yeux avant de déposer sa bêche à l'arrière du pick-up. Il récupéra son couteau désherbeur, le glissa dans l'une des poches de la ceinture destinée à garder sur soi l'équipement nécessaire pour le jardinage et se dirigea vers la nouvelle arrivante. Sa démarche était assurée voire même accélérée mais il déchanta bien rapidement en s'apercevant de l'identité de la personne aux mains remplies de sacs. Dans une initiative réellement sincère, il avait souhaité dans un premier temps venir en « aide » à cette jeune femme mais l'envie lui fut aussitôt retirée lorsqu'il posa ses yeux sur elle. Le choc était tellement grand qu'il ne réalisa pas la pointe d'humour dans ses paroles. A dire vrai, il ne réalisa pas à grand-chose en fait.
« Que... » Commença-t-il à dire avant de s'arrêter de lui-même. « Depuis quand es-tu rentrée ? » Il s'avança d'un pas hésitant dans sa direction. « C'est définitif ? » Reprit-il instinctivement. Il ne voulait pas paraître trop curieux ni qu'elle pense qu'il travaillait pour la police locale mais ces paroles étaient sorties d'elles-mêmes de sa bouche. « Tu veux que je t'aide, peut-être ? » Balbutia-t-il maladroitement en désignant ses nombreux sac d'un signe de la tête tandis qu'il essuyait ses mains pleines de terre sur son pantalon bleu marine déjà bien sali. Sous son buste imposant – et nu – se trouvait son cœur dont les pulsations cardiaques s'affolaient à vue d’œil plus les secondes s'égrenaient. Mal à l'aise, il ressentit le besoin de courir à vive allure jusqu'à sa voiture pour récupérer son t-shirt mais son métabolisme en était humainement impossible à l'heure actuelle. Son corps était bien incapable de faire le moindre mouvement, aussi bien dans sa direction que dans le sens opposé. Il n'était même pas en mesure de déterminer s'il était heureux ou non de la revoir. Tout ce qu'il savait avec certitude, c'est qu'il n'était de toute évidence pas préparé à un tel événement.
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Cassandra Bates

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MessageSujet: Re: You can always review on your own little screen [R.]   You can always review on your own little screen [R.] Icon_minitimeMer 3 Aoû - 9:44

En rentrant chez elle cet après-midi, mais également en rentrant chez elle « tout court » après son séjour prolongé à Los Angeles, Cassandra ne s’était pas le moins du monde attendue à trouver Damian Conway sur le seuil de sa porte – ou presque. Les deux ne s’étaient pas séparés en bons termes – euphémisme, puisqu’ils s’étaient réciproquement brisé le cœur – et la jeune Bates n’avait pas songé une seule seconde qu’il continuerait à travailler pour ses parents. Cette perspective lui semblait ridicule, et pourtant, il était bel et bien là. Aussi beau que dans son souvenir, bien que plus en formes que le jour où elle l’avait laissé pour aller vivre ses rêves de grandeur. Si elle n’était plus certaine de savoir comment agir en sa compagnie, elle savait pour sûr qu’il représentait physiquement l’idée qu’elle se faisait de l’homme idéal. Même si elle aurait préféré mourir sur le bûcher plutôt que de l’avouer, ses yeux ne laissaient aucun doute sur le plaisir qu’elle éprouvait à simplement le regarder. Elle avait beau avoir travaillé dans le milieu du cinéma, il était des émotions qu’elle ne pouvait toujours pas réprimer. Afin d’éviter les coups d’œil insistants qui auraient pu lui porter préjudice, la demoiselle fit voltiger son attention sur les murs de l’immense résidence, sur les fleurs sagement disposées le long de l’allée et même sur les arbres qui veillaient encore sur les habitants de la villa en dépit des années écoulées. Son visage ne faisait pas état de ce semblant de malaise que ces retrouvailles engendraient, son masque continuait de sourire et d’offrir une expression engageante. Après tout, Damian était sa première compagnie de la journée. Et la première personne, en dehors du cercle familial, à lui adresser réellement la parole depuis son retour. Ce n’était pas rien. Même s’il était vrai qu’elle n’aurait pas été mécontente d’avoir quelqu’un d’autre en face d’elle à cette seconde précise. Quelqu’un avec qui elle ne partageait pas un passé aussi mouvementé.

« Ravie de te revoir aussi, » répondit-elle, un sourcil arqué, en reportant son regard clair sur lui. Il était encore plus inquisiteur qu’un directeur de casting. Mais beaucoup moins effrayant, dans le genre ; au contraire, c’était lui qui paraissait le plus tendu des deux. Comme si, du haut de son très humble mètre soixante, elle était la plus dangereuse prédatrice de toute la côte est. « Je suis rentrée depuis vendredi soir, ça doit donc faire bientôt trois jours si mes calculs sont bons. Quant à savoir si c’est définitif... » Elle plissa les lèvres en une moue empreinte de réflexion. « Tout dépend des opportunités qui s’offriront à moi. Mais pour l’instant, je suis sur New York pour une durée indéterminée. » Elle fit passer son regard du visage du jeune Conway sur ses paquets abandonnés au sol. « Non, c’est bon. » Elle reporta son attention sur son interlocuteur, un sourire beaucoup plus lumineux étirant ses traits encore fatigués par le voyage, elle pencha légèrement la tête sur le côté en une expression malicieuse. Elle ouvrit la bouche puis la referma sans qu’aucun son n’en fut sorti. A reculons, elle rejoignit la porte d’entrée qu’elle ouvrit sans quitter Damian des yeux. « Rafraîchissement ? Tu sembles... avoir chaud. » Pour la seconde fois en à peine cinq minutes, elle le détailla du sol au plafond. Elle s’attarda sur son pantalon trop lâche – et qui laissait entrevoir une bonne partie de ses sous-vêtements – puis sur son torse parfaitement dessiné. La vague de chaleur qui l’envahit soudainement ne devait pas avoir de rapport avec la saison et elle détourna la tête avant de lâcher une réplique déplacée.

Cassandra pénétra à l’intérieur du gigantesque hall et hurla à l’attention de la femme de ménage qui se trouvait à l’étage de monter les sacs qui traînaient dans l’allée. Elle aurait très certainement pu le faire elle-même mais elle aurait pour cela dû se dispenser temporairement de la compagnie du jardinier. Ce à quoi elle n’aspirait pas à cette minute précise ; elle venait tout juste de le retrouver, l’heure était aux interrogations. Il était l’un des mieux placés pour lui raconter tous les ragots qu’elle avait manqués au cours de ces trois dernières années. Et revenait toujours le problème qu’elle ne souhaitait pas particulièrement se retrouver seule dans cette immense demeure. La jeune Bates revint sur ses pas pour venir s’adosser au chambranle de la porte, une expression qui semblait dire « alors, tu viens ? » sur le visage.
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