SOUTHAMPTON.
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 Passion play Clyde&Heloise

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Heloise MacCoy

Heloise MacCoy


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MessageSujet: Passion play Clyde&Heloise   Passion play Clyde&Heloise Icon_minitimeDim 17 Juil - 21:49

Heloise se passa le poignet sur le front pour essuyer la sueur qui l’empêchait de bien voir la balle. La jeune femme n’était pas du genre sportif, voire pas du tout, mais elle était une excellente joueuse de tennis et c’était le seul sport qu’elle pratiquait régulièrement et réellement, contrairement à une bonne partie de la bonne société de Southampton qui considérait que cette activité était dans le même panier que le golf : une opportunité de porter des vêtements Lacoste et de discuter en faisant mine de s’entretenir. Alors quand Heloise venait au club, elle y venait seule, et cherchait un adversaire parmi les véritables et rares sportifs qui venait taper la balle ici. Cette fois-ci elle jouait contre un homme mais elle n’était pas ridicule face à lui, et il avait accepté de jouer un match en deux sets pour ne pas épuiser la jolie blonde qui lui avait souri. Si seulement il savait qu’elle n’en avait rien à fiche de lui. Mais passons. Elle lança la balle en l’air et la frappa avec violence, sa jupe courte voletant sous la vélocité de ses mouvements et révélant ses cuisses toniques. Elle retomba pile sur la ligne médiane et son rebond empêcha son adversaire de la toucher. Ace. C’était à ça que l’on voyait qu’elle était une MacCoy. Alors qu’elle tendit la main pour réceptionner plusieurs balles, elle vit qu’un homme la fixait depuis le bord du court. Elle fit mine de ne pas le remarquer mais c’était chose difficile à faire. En effet, il s’agissait de Clyde Fitzgerald. Le politicien. Ils s’étaient déjà parlé à plusieurs reprises dans des soirées mais de là à dire qu’ils étaient amis…

Heloise perdit son match. Mais cela s’était joué à chaque fois au tie-break. Elle se dirigea vers le banc pour ranger sa raquette dans sa housse et trottina jusqu’à l’intérieur du club étincelant avec le soleil d’été. Un commis vint récupérer son sac et s’assura de l’amener au bon casier dans les vestiaires. La jeune femme se dirigea vers le bar et on lui tendit ce qu’elle prenait toujours après un match : un grand verre d’eau avec du jus de citron. C’était à peu près la seule boisson saine qu’elle buvait dans la semaine. Très bientôt elle serait de retour au Social ou au Havana et descendrait des litres de Tequila sans tourner de l’œil. Elle avait essayé de le faire juste après un match mais cela s’était très mal terminé. Heloise but son verre et prit s’engouffra dans le couloir ombragé en direction des vestiaires féminins. Au détour d’un couloir elle percuta quelqu’un. « Pardon – » Elle s’interrompit. « Oh, Clyde, c’est toi. » Clyde Fitzgerald, le même. Il la suivait ou quoi ?

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Clyde Fitzgerald

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MessageSujet: Re: Passion play Clyde&Heloise   Passion play Clyde&Heloise Icon_minitimeMar 19 Juil - 11:49

Tout comme Heloise et contrairement à la majorité des vacanciers du coin, Clyde venait réellement ici dans le but de s'entraîner et pratiquer son jeu. Certes, si l'occasion se présentait pour pratiquer une autre forme de sport il ne s'y refusait pas - cela aurait été grossier - mais ça n'était pas son but premier. Le jeune homme n'avait pas de scrupules à ne faire aucun cadeau à son adversaire, même si celui-ci s'avérait être une bombe aux jambes interminables. Il pouvait simplement consentir à répliquer mollement de temps à autres. Mais pas plus. Le goût de la victoire avait une saveur bien trop particulière pour qu'il s'y dérobe. Néanmoins, le tennis n'avait jamais été son sport de prédilection. Enfant, Clyde n'était pas sportif. Contrairement au mythe qu'il entretenait et à la semi-vérité qu'il servait à tout le monde en permanence jusqu'à ce qu'elle devienne réalité, le politicien avait tout de l'enfant chétif qui préférait passer des heures à dévorer des ouvrages bien trop imposants pour son jeune âge ou à jouer au piano des mélodies classiques complexes. Le sport ? Il montait à cheval, comme toute sa famille et pratiquait l'escrime. C'était le rêve de n'importe quel petit garçon de croiser le fer en s'imagineant vaillant chevalier. Même le sien. Quoique Clyde s'imaginait combattre pour gagner une guerre ou récupérer un trône perdu plutôt que pour l'amour d'une princesse geignarde. Mais soit. Le tennis s'était imposé à lui il y a dix ans, lors d'un tournoi familial. La finale ? Lui contre son cousin détesté, dégoulinant de morale et de principes, chouchou de Fitzgerald senior. Cet imbécile heureux aux sourires niais, infoutu de faire quoi que ce soit de ses dix doigts l'avait humilié. Enfin, humilier était un grand mot mais Clyde avait la défaite mauvaise et sa détermination vorace se nourrissait de la rage comme moteur. Voilà pourquoi il s'était jeté à corps perdu dans le tennis avec une obstination impressionnante pour, dix ans plus tard, être classé. Il était donc relativement bon bien que ce sport ne lui inspirait pas grand chose. Il s'entraînait toujours dans le but de prendre sa revanche sur l'abruti de la Côte Ouest, refusant que ce gueux bien-pensant puisse lui être supérieur dans un domaine.

Oui, Clyde était excessif derrière sa façade lisse de jeune homme bien éduqué et toujours très pondéré, capable de garder son sang-froid dans n'importe quelle situation. Foutaises. C'était l'image qu'on attendait de lui alors il s'évertuait à la renvoyer. Personne n'offrirait sa confiance à un homme impétueux, entièrement soumis à ses émotions et capable de foncer droit dans un mur par fierté, sans avoir réfléchi en amont aux conséquences. C'est pourquoi Clyde avait façonné un personnage serein et calme, à l'esquisse rassurante qui inspirait rapidement confiance. Vêtu d'un ensemble Lacoste d'une blancheur immaculée - qui contrastait joliment avec sa peau dorée gorgée de soleil -, le jeune homme siégeait fièrement aux abords d'un des nombreux courts. Il n'avait pas encore joué mais préférait jauger ses adversaires avant. Il était un fin observateur... même si pour le moment, son attention était plus portée sur les cuisses laiteuses d'Heloise plutôt que sur le match en lui même. On ne se refait pas. Un léger sourire désabusé s'afficha une demie-seconde sur son visage à la défaite d'Heloise, avant que celui-ci ne reprenne sa neutralité habituelle. Bon, il allait devoir s'y mettre. Mais avant, Clyde comptait se délasser sous une douche fraîche. La chaleur accablante du soleil l'avait un peu trop endormi pour qu'il puisse jouer dans l'immédiat. Le politicien ne jouait pas pour s'entraîner, mais pour vaincre et terrasser et c'est pourquoi le moindre détail avait son importance. C'est dans les couloirs qu'il tomba de nouveau sur Heloise, offrant à son visage bien ciselé un nouveau demi-sourire en coin tandis que son regard acier glissait de son visage de poupée à ses formes agréables.

On ne pouvait pas les qualifier d'amis. Ils fréquentaient les mêmes soirées et il leur arrivait de passer du bon temps ensemble. C'est tout. Ni l'un ni l'autre n'y accordait plus d'importance que ça n'en avait et c'était parfait comme ça. Clyde détestait les femmes qui n'avaient pas le cran d'assumer de baiser pour se détendre, ou par envie. Celles-ci étaient toujours obligées d'y déceler des sentiments inexistants ou une raison chancelante pour se persuader qu'elles n'étaient pas de vulgaires salopes. Contrairement aux trois quarts des hommes de cette planète, Clyde avait beaucoup plus de respect pour une femme libérée qui n'avait pas peur d'assumer ses désirs et ses envies plutôt que pour les vierges éffarouchées qui étaient chiantes comme la pluie avant l'amour... et pires que tout après. Usant. « Je t'ai observé jouer. » commença-t-il de sa voix grave et rauque en ancrant ses prunelles grises dans celle d'Heloise. « Ton service est redoutable... » continua-t-il d'un ton anecdotique, sans se départir d'une très léger sourire désabusé qui pouvait à la fois dire tout, et son contraire. C'était à l'interlocuteur de l'analyser et souvent, il ne disposait pas de la finesse nécessaire pour le faire. « Mais ton revers manque de maîtrise. Il t'a coûté ton match. » Clyde s'exprimait d'un ton anecdotique à une cadence parfaitement calculée. Son éloquence était sa force, il le savait. On lui avait toujours dit et ses discours étaient sans doute la chose pour laquelle il était le plus doué en politique. Sans crier gare, il se rapprocha sensiblement d'Heloise, pressant son corps contre son dos tandis qu'il lui glissait sa raquette dans la main. Son bras vint caresser lentement le sien jusqu'à rejoindre la main de la jeune femme, tandis que le second venait de s'enrouler autour de ses hanches fines. Il ne fallait pas que le buste bouge pendant un revers. C'était essentiel. Tout contre elle, Clyde vint lui murmurer à l'oreille la marche à suivre, tandis que son corps suivait le moindre des mouvements de la blonde. Etrangement, il désirait davantage une douche brûlante à une douche froide, maintenant...

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Heloise MacCoy

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MessageSujet: Re: Passion play Clyde&Heloise   Passion play Clyde&Heloise Icon_minitimeMer 20 Juil - 21:24

Heloise considéra Clyde du coin de ses yeux bleus. Elle savait qu’il était marié – impossible de ne pas voir l’alliance à son doigt – et elle savait qu’elle était loin d’être la seule à passer dans son lit (même si, techniquement, ils ne s’étaient jamais retrouvé dans un lit ensemble ; elle n’aimait pas ramener des hommes chez elle, soit chez son père, et il était évident qu’aller chez lui causait quelques petits problèmes) mais Heloise n’avait jamais été femme à juger le comportement d’autrui. Surtout en considération du père dont l’univers l’avait affublée qui s’était avéré être le meilleur père possible pour elle. Ainsi Clyde pouvait faire ce qu’il voulait de son épouse et de sa libido tant qu’il ne la mettait pas en danger niveau santé. La première fois qu’il avait tenté de la mettre dans son lit elle l’avait tout de suite arrêté en disant qu’elle n’était la blonde sans cervelle dont elle avait l’air ; résultat, il ne l'avait pas traitée comme un mouchoir en papier, ils avaient couché ensemble à plusieurs reprises. Ils ne s’étaient pas rappelés, non, mais fréquentant les mêmes cercles, ils avaient réitéré l’expérience plutôt concluante. Le politicien n’était pas vraiment son type mais elle ne pouvait pas nier le je-ne-sais-quoi qu’il avait, ce charisme si particulier auquel les femmes sont tant attirées, probablement lié au pouvoir ou au fait qu’il avait l’air sans merci, mais peu importe, elle avait cédé à ses avances, et chaque fois qu’ils se retrouvaient dans la même pièce elle se sentait aimantée par ses yeux froids mais caressants. « Je t'ai observé jouer. » « J’ai cru remarquer. » « Ton service est redoutable... » Les lèvres d’Heloise s’ourlèrent d’un sourire qui se fit l’écho de celui qu’arborait Clyde. « Mais ton revers manque de maîtrise. Il t'a coûté ton match. » La jeune femme cette fois voulut se justifier mais l’homme à la main de fer dans un gant de velours s’était déjà glissé derrière elle, allumant d’un frôlement la flamme du désir de la jeune femme qui s’embrasa comme un feu de broussailles.

Elle suivit des yeux la main de Clyde qui coulait contre son bras alors qu’elle résistait contre l’envie de se plaquer à lui dès que son autre main vint se poser sur sa taille. « Mince… Clyde Fitzgerald qui offre son aide à quelqu’un… Qui l’eût cru ? » souffla-t-elle avec un mince sourire. Gardant une respiration régulière mais plus empesée, Heloise se laissa faire alors qu’il mimait au ralenti un revers et surtout qu’il lui murmurait des mots qu’elle n’entendait pas. Rapidement la main qu’il avait posée sur ses hanches devint moins sage et elle laissa sa raquette pour s’abandonner contre lui et à son désir, agrippant ses doigts afin d’en accentuer la pression sur sa peau. Elle tint à peu près une quinzaine de seconde, dos contre son torse, son souffle se mélangeant à celui du politicien sans jamais que leurs lèvres ne se touchent avant de se retourner vivement et de le plaquer contre le mur du couloir avec son élan. Heloise n’avait pas de temps à perdre avec ces petits jeux, et certainement pas avec Clyde. C’aurait été du gâchis que de lui accorder un battement de paupières séducteur. Les mains posées sur le col de son polo, elle leva son regard vers lui, vers son sourire narquois, et murmura : « vous avez deux minutes, Mr Fitzgerald ? J’ai deux mots à vous dire… En privé. » Sur ce, elle intercepta une de ses mains baladeuses et l’attira dans un des vestiaires déserts jalonnés de cabines individuelles (nous sommes dans les Hamptons, n’est-ce pas, pas de douches communes c’est grossier allons).

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